Terrassement et démolition
Tendances
La crise sanitaire, et plus particulièrement la mise à l’arrêt des chantiers lors du premier confinement, a fortement pénalisé le bâtiment en 2020 : il a subi une chute historique de son volume d’activité de 15% selon la Fédération Française du Bâtiment. Alors que la construction neuve de logements et de bâtiments non résidentiels s’est effondrée, le segment de l’amélioration-entretien a davantage résisté.
Malgré les perspectives de rebond d’activité en 2021, les entreprises du bâtiment évolueront dans un contexte économique dégradé qui impactera l’ensemble de ses segments clients : ménages (hausse du chômage, baisse du pouvoir d’achat et crise de confiance), entreprises (report ou annulation des investissements) et commande publique (attentisme des collectivités).
Toutefois, plusieurs facteurs viendront en soutien de l’activité de la filière :
– le renforcement du financement de la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés intégré au plan « France Relance » pour la période 2020-2022 (soit 6,7 milliards d’euros d’aides publiques sur 100 milliards), avec notamment l’élargissement des bénéficiaires du dispositif d’aide à la rénovation énergétique « MaPrimeRénov» (qui permet de financer jusqu’à 20 000 euros de travaux),
– la prolongation du dispositif d’investissement locatif Pinel jusqu’en 2024,
– les conditions de financement favorables aux ménages : taux d’intérêt des crédits immobiliers attractifs, assouplissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers (nouvelles recommandations émises par les autorités financières début 2021) et prolongation du prêt à taux zéro jusqu’en 2022,
– le relèvement à hauteur de 100 000 euros du seuil des travaux accessibles sans appel d’offre jusqu’en 2022 (loi Asap).